Brouillard givrant

      

Nous sommes dans le coton aujourd'hui , et c'est vraiment pas la ouate que je préfère !

Bonne journée ! malgré tout ,à tous !

Eric

Comments

[adjaya]

Trés poétique, J'aime

[ERIC]

à Merbel : Ce cadre a été après-coup pour rajouté une impression de flou (photoshop; flou gaussien) , je n'étais pas derrière une vitre au moment de cette prise de vue .Mes doigts s'en souviennent encore !!En disant cela , je m'aperçois que chaque déclenchement me reste en mémoire , car effectivement ils correspondent tous à une émotion qui reste gravée.
Merci pour avoir exprimé ton émotion à travers cette image.
Bonne journée
Eric

Yvon :En effet météo France annonce des températures encore négatives et du verglas !On attend la neige du Nord . Amitiés Eric

[Yvon]

... que chez nous, avec la prévision d'un week-end blanc.
Bonne nuit et amitiés.
Yvon.
http://yvon-floquet.skynetblogs.be/

[a tire d aile]

Le froid perdure. Bon courage.

[merbel]

Ce que j'aime dans cette photo, c'est le trouble qu'elle produit. Un trouble paradoxal.

Oui, on les voit ces branches qui ploient sous poids de la neige glacée: c'est très clair et si c'est clair c'est "nécessairement " copie conforme à la réalité.

Pourtant - et c'est sans doute ce qui confère à la photographie une dimension artistique,sa capacité à dépasser la réalité, à être plus réelle que le réel, à nous obliger à aller voir au-delà des apparences- le verre biseauté qui encadre cette photo trouble ce que l'oeil voit, déforme la "vérité".

Et c'est justement ce flou qui provoque l'émotion , qui en rend compte...
Le photographe est derrière une fenêtre semble-t-il - à moins qu'il ne travaille cet effet après coup(?)- et prend un cliché parce que le sujet le touche: mais le flou obtenu indique son propre frisson, sa propre perception de ce froid coupant et glaçant qu'il transmet (vérifiée du reste par les mots de la légende), son propre flou devant ce paysage inattendu et dont on sent les effets thermiques instantanément...

C'est ce bord qui m'émeut, ce flouté du réel qui vous dit vous, comme une "perturbation" devant cette précision de la glace qui livre à nu toutes les formes, tous les détails.

Ce n'est pas le givre de l'arbre qui est réussi, c'est son rapport avec ce qu'il provoque chez l'homme, et que vous dites très bien.

Tout simplement... Bravo!